Le Mali fustige le retrait de Barkhane

De janvier 2023 à ce jour, la France a perdu 52 militaires dans la guerre au sahel. Ce long soutien de l’Élysée à Bamako risque de prendre fin si le gouvernement malien accepte certaines collaborations. Une forte tension entre l’UE, le Mali et la Russie.

Un vide à combler

Le premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga a profité de sa prise de parole à l’Assemblée générale de l’ONU pour condamner le retrait de Barkhane. En juin 2021, l’Élysée avait pris la décision de « transformer profondément » leur présence sur le territoire malien. Pour le ministre malien, il s’agit d’un « abandon en plein vol ». Ce dernier dénonce le fait que la France ait pris cette décision toute seule, sans concertation préalable.

Le retrait de Barkhane pourrait affaiblir la position du gouvernement malien face aux terroristes. Bamako est donc prêt à explorer « les voies et moyens pour assurer la sécurité de manière autonome avec d’autres partenaires » a déclaré Kokalla Maïga.

Le Gouvernement russe nie toute implication

Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, a reconnu que le Mali s’est rapproché de certaines sociétés privées russes. Cette déclaration vient confirmer les soupçons relatifs à une probable coopération entre le Mali et des sociétés privées russes. Plusieurs États de l’Union européenne dont la France n’apprécie pas de telles démarches. Toutefois, Lavrov ne reconnait aucune implication directe du gouvernement russe.

« Tout cela se fait sur une base légitime, entre un gouvernement légitime, reconnu par tous et des entités qui fournissent des services à travers des spécialistes étrangers (…) Nous n’avons rien à voir avec cela » a déclaré le chef de la diplomatie Russe. Celui-ci n’a pas manqué de souligner l’échec de la France face à la menace terroriste dans le Sahel. Les récents problèmes de la Russie avec un journaliste ne donnent pas une meilleure image du pays.

Le groupe Wagner

Pour plusieurs, le groupe Wagner est comme une société-écran du gouvernement russe. La Russie l’utiliserait pour agir secrètement dans certaines régions du globe. Ce groupe est déjà présent en Centrafrique et en Libye. Il est pour l’instant accusé de plusieurs malversations. De nombreux pays européens (13 en tout) sont contre une implication de Wagner au Mali.

Officiellement, la société appartient à Evguéni Prigojine, et offre des services de fourniture et de maintenance d’équipements militaires. Cependant, on estime que le directeur agirait pour le compte de Kremlin. Si une coopération naît entre ce groupe et le Mali ; l’Estonie, la France et l’Allemagne pourraient diminuer leur présence au Mali.

Pour Sergueï Lavrov « Dire j’étais là en premier, dégagez ! C’est insultant, en premier pour le gouvernement à Bamako qui a invité des partenaires étrangers ».

La réorganisation des troupes françaises

La présence de la France au sahel remonte à janvier 2013. Ce dernier opte désormais pour une réorganisation de son armée, compte tenu des relations tendues entre Bamako et Paris. Dorénavant, les attaques viseront principalement les chefs djihadistes. Les actions des troupes de l’UE ne consisteront qu’à accompagner l’armée malienne.

En décembre, le nombre de militaires français à Tombouctou, Kidal et Tessalit démuniront considérablement. Actuellement, on compte 5000 militaires du gouvernement français au Mali. D’ici 2023 on ne pourrait compter que 2500 soldats. Cependant, Florence Parly, le ministre des Armées françaises a réaffirmé le soutien de la France à l’État malien.

 

 

 

Marion

Je m’appelle Marion Lafon, j’ai 25 ans, et je regarde les médias comme d’autres regardent le ciel : avec fascination, mais toujours un peu méfiante. Je suis analyste médias indépendante, passée par une école de journalisme… que j’ai quittée juste avant le diplôme. Pourquoi ? Parce qu’on m’y apprenait à parler vite, mais pas à penser long. Je préfère les contrechamps aux angles, les doutes aux scoops, et les lectures critiques aux punchlines prémâchées. En 2022, j’ai créé Widemedia, un magazine libre qui observe les observateurs et décrypte ceux qui décryptent. 🎯 Ma mission ? Comprendre comment l’information est produite, sélectionnée, diffusée, déformée, digérée. Pas seulement ce qui est dit, mais comment, pourquoi, par qui, et avec quels effets. Je m’intéresse : aux mécanismes de l’agenda médiatique aux angles morts de l’info aux relations entre pouvoir et presse à la désinformation douce, celle qui ne se voit pas mais modèle l’opinion aux formats émergents (podcasts natifs, newsletters, chaînes YouTube, TikTok info) à la manière dont les publics (dés)engagent face à tout ça Sur Widemedia, je propose : des analyses de traitement médiatique (comment un même fait est raconté différemment selon les rédactions) des cartographies de l’écosystème info (propriété des médias, dépendances économiques, bulles de filtre) des entretiens avec journalistes critiques, chercheurs, créateurs indépendants et parfois… des billets personnels, quand l’actualité me traverse trop fort 🧠 Ce qui me rend différente ? Je suis obsessionnelle de la veille média, mais à l’ancienne. Je fais ça sans algorithme : flux RSS, lectures croisées, journaux papier, podcasts du matin au soir. Mais surtout, j’ai une passion un peu étrange : je collectionne les erreurs médiatiques corrigées discrètement. Tu sais, ces petits encadrés planqués en bas de page ou ces tweets “rectificatifs” publiés 24h après le buzz ? Je les archive. Je les analyse. J’en fais une rubrique : “Erratum”, qui raconte une autre histoire de l’info. Une histoire qu’on oublie trop vite. 🗣️ Mon ton ? Ni cynique, ni naïf. Je ne tape pas pour exister, je n’encense pas pour exister. J’écris pour décortiquer, comprendre, et parfois remettre en cause les évidences confortables. Mon ton est : rigoureux, mais vivant critique, mais pas agressif narratif, mais jamais flou Je fais des phrases longues quand le sujet l’impose. Et très courtes quand je suis en colère. 🪪 En résumé Je suis Marion Lafon, une lectrice obsessionnelle, une chasseuse de récits cachés, et une analyste indépendante des mécaniques médiatiques. Sur Widemedia, je t’invite à ne pas seulement lire l’info, mais à la regarder de l’extérieur. Parce qu’on ne peut pas se libérer de ce qu’on ne comprend pas. Bienvenue dans la salle des machines.

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