Déjà en juillet, l’humanité a utilisé toutes les ressources que peut fournir la terre en une année entière. On assiste à une surexploitation qui crée de graves conséquences. Plusieurs scientifiques se sont penchés sur la question et tirent la sonnette d’alarme.
Des changements drastiques plus tôt que prévu
En 2019, près de 11 000 scientifiques de 153 pays ont signé un rapport d’étude sur le changement climatique. Ce rapport stipulait que les conséquences du changement climatique apparaîtraient plus tôt qu’on le pense. Aujourd’hui, la conclusion de ce rapport se révèle vraie. On assiste actuellement à d’importantes vagues de chaleur et de fortes précipitations.
Deux ans après la récente étude, le groupe de chercheur a été rejoint par près de 3 000 scientifiques. Les feux de forêt, les fortes chaleurs et les tempêtes dévastatrices auxquelles le monde fait face actuellement, sont sans doute les conséquences prévues plus tôt. En ce qui concerne les gaz à effet de serre, leurs concentrations en 2021 sont les plus élevées. Il s’agit du méthane, le protoxyde d’azote et le dioxyde de carbone.
En 2020, la forêt amazonienne qui joue un rôle très important a connu une dévastation d’environ 1,11 million d’hectare de sa superficie. Aussi, la masse totale des ruminants dépasse celle des humains. Toutes ces conditions accélèrent la destruction de notre environnement.
Quelques bonnes nouvelles
Les mesures prises pour contrôler la pandémie du Covid-19 ont permis d’améliorer certaines choses. Malgré que l’utilisation des combustibles fossiles a baissé au cours de cette période, on assiste à des changements énormes du climat. Pour les scientifiques, ceci signifie qu’il ne suffit plus de réduire les consommations d’énergie fossile. Il faudrait bien en faire plus.
Autre bonne nouvelle, les investissements dans le secteur des énergies fossiles ont énormément baissé. Et, les subventions accordées à ce secteur ont également été revues à la baisse. Ces deux conditions favoriseront une faible exploitation des ressources fossiles. On assistera également au développement d’autres sources d’énergies plus vertes.
En exemple, la fondation Nobel s’est entièrement retirée du secteur de la production du charbon. Aussi, elle a vendu toutes ces participations relatives à l’industrie pétrolière. Le montant de la deuxième action est estimé à 35 millions d’euros.
Les solutions proposées par les scientifiques
Les conséquences du changement climatiques se répertorient un peu plus facilement. La proposition de solution efficace reste cependant complexe. L’une des choses les plus importantes à faire pour l’instant est de diminuer suffisamment la production de gaz à effet de serre.
Il n’est plus possible de s’en tenir à la volonté de quelques états de reconstruire. En effet, juste 17 % des fonds réservés pour la relance post-Covid sont attribués à des actions de protection de l’environnement. Pour les chercheurs, il faudrait aller plus loin en imposant un prix carbone assez élevé. Ceci découragerait les acteurs ayant un rôle majeur dans la production de carbone.
Les états doivent veiller à une adoption massive des énergies vertes et une disparition des énergies fossiles. Des réserves climatiques devraient être créées pour renouveler de façon naturelle la biodiversité et les puits de carbone.