Retour aux fondamentaux, il est temps de revoir quelques notions de base en matière de SEO et de gestion de site web ! Examinons la taxonomie d’un site Web.
Qu’est-ce qu’une taxonomie du site ?
Le terme « taxonomie du site Web » (parfois appelé « taxonomie d’URL ») fait référence à la façon dont nos pages sont organisées en différentes catégories ou conteneurs de balises en fonction de l’organisation conceptuelle du site Web. Vous savez peut-être déjà qu’en français on n’est pas censé parler de taxonomie, on est censé parler de taximonie. Le mot français taxinomie traitant de la classification des plantes, des lois et règles qui doivent régir l’établissement des méthodes et des systèmes.
Le terme taxonomie vient du grec et signifie « règle d’ordonnancement« , le mot dérive du grec taxis, signifiant « lieu », « classification », « ordre », et de nomos, signifiant « loi », « règle ». une véritable discipline scientifique qui analyse les critères et l’ordre logique dans lequel certains éléments (pas seulement liés à l’informatique ou au référencement) sont classés et priorisés. Par exemple, en biologie, il y a la taxonomie biologique, c’est-à-dire les critères de classement hiérarchique des espèces vivantes pour poursuivre leur évolution. Pour mieux comprendre, voir le site https://www.article-sponsorise.com/.
La taxonomie : De quel utilité ?
Les origines de la taxonomie et de la catégorisation des éléments remontent aux origines du langage et donc aux débuts de la pensée : à l’origine, les gens utilisaient les mêmes noms pour définir des organismes plus ou moins similaires (pensez aux « fleurs » ou aux arbres, par exemple, des noms dits « vulgaires »), caractérisés par des traits communs.
Taxonomie appliquée aux sites Web
La taxonomie sert à classer hiérarchiquement tous les documents, pages Web et leurs URL à travers des principes et des concepts de communication, et vise à les expliquer et à les interpréter sans ambiguïté pour les moteurs de recherche et aux utilisateurs. En bref, il contribue à améliorer l’expérience utilisateur du site lui-même : en découvrant et en naviguant dans les catégories, les visiteurs ont un accès plus facile aux contenus et un moyen plus rapide d’identifier les pages associées à chaque conteneur.
Ainsi, ils peuvent se déplacer sur votre site sans confusion et avec plus de clarté, facteurs qui peuvent faciliter leur navigation et affaiblir le taux de rebond.
Dans le même temps, une gestion efficace permet de communiquer mieux et plus directement l’objectif du site Web et les thèmes centraux du projet aux robots des moteurs de recherche, ce qui peut également être utile pour le classement.
La taxonomie et structure d’URL
Une taxonomie de site Web bien optimisée est importante pour une stratégie de référencement évolutive, et son efficacité est également étroitement liée à la façon dont nous gérons la structure d’URL et les sous-dossier en particulier. Lorsque nous créons une nouvelle page, son nom spécifique est appelé slug, qui se présente souvent à la fin de l’adresse. Pour les sites qui affichent un chemin d’URL avec une catégorie visible, la nouvelle page est subordonnée à la section parente, qui s’affiche en tant que sous-dossier dans le chemin.
Taxonomie des sites Web : est-il préférable pour le référencement d’afficher des URL catégorisées ou non ?
Cela ouvre un vieux débat dans l’univers SEO : est-il préférable de penser à une structure d’URL avec ou sans taxonomie ? Alors, la catégorie doit-elle faire partie du chemin, ou peut-on sans crainte l’éviter ? Pour tout dire, il n’y a pas de réponse exacte et définitive, mais – comme souvent dans notre monde – cela dépend largement de la nature du site, du contexte et d’une analyse concurrentielle pour voir comment nos adversaires directs s’organisent eux-mêmes.
En général, on pense que la création d’URL propres qui suivent une structure évolutive se traduira par une architecture de site plus simple à explorer pour les crawlers. La structure des chaînes de taxonomie dans les URL permet de cibler les pages Web à différents moments et à des fins différentes, à la fois dans les phases d’analyse et de traitement des données, mais le poids des URL dans le SEO ne doit pas être surestimé.
En fait, une taxonomie propre et optimisée rassemble les URL (et le contenu) qui appartiennent au même sujet et ont une relation claire les unes avec les autres. Cette approche peut aider Google à bien des égards, car elle rend les relations entre les éléments de contenu d’une catégorie plus claires et plus faciles à comprendre pour les moteurs de recherche.