Teddy Riner sur sa blessure avant les JO de Tokyo : « Le genou, en général, c’est synonyme de gros bobos, mais ça va aller »

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Le double champion olympique ne rêve que de la médaille d’or aux Jeux qui débutent vendredi, malgré une préparation perturbée par une blessure.

Pendant deux ans et demi, trois journalistes du service des sports de France Télévisions, Brice Baubit, Benoit Durand et Laurent Lefebvre, ont suivi le double champion olympique et le plus grand judoka de l’histoire dans sa conquête d’une troisième médaille d’or olympique consécutive. À l’occasion de la diffusion du documentaire Teddy Riner, la quête sur France 2 le jeudi 22 juillet en prime-time, Teddy Riner est revenu sur sa préparation pour les Jeux olympiques de Tokyo, et notamment sur sa blessure au genou contractée quatre mois avant les Jeux. Entretien.

Dans le film, on vous voit revoir et commenter certains passages du premier film, intitulé « Teddy » et diffusé il y a un an sur France 3. Revoir votre évolution vous-a-t-il aidé dans votre préparation pour Tokyo ? Aidé non, mais je me suis souvenu de l’état d’esprit dans lequel j’étais à certains moments. C’est dingue car ces deux ans de tournage sont deux ans vécus avec le Covid. Pourtant on dirait qu’on en a vécu cinq. Quand on regarde le film, vous voyez 90 minutes, mais pour moi, ça paraît des années. On attend, on attend, et il y a des rebondissements à chaque fois. On aurait dit un vrai film écrit, mais c’est juste ma vie.

Les JO de Tokyo seront très particuliers à plus d’un titre. Les proches des athlètes ne pourront pas faire le déplacement et les épreuves auront lieu à huis clos. Comment se prépare-t-on à une ambiance si différente ? Déjà, on prend la température sur une compétition. Aux Masters de Doha (en janvier 2021), j’ai pu prendre la température, j’ai pu voir et ressentir les choses sans public. Cela va être compliqué c’est certain, mais en même temps on a la chance de pouvoir aller aux JO. Je suis donc content de pouvoir concourir pour aller chercher une médaille. Ma famille ne sera pas à mes côtés mais on n’a pas beaucoup le choix.

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